L’histoire d’Auberives est très ancienne, comme celle des communes voisines du nord du canton. Son nom provient du latin Alba Ripa signifiant : blanche rive, en raison de la présence de Kaolin dans le sol qui fut exploité autrefois par les potiers.
Avant le XIe siècle le territoire était couvert d’une immense forêt dont les habitants étaient surtout les cerfs et les sangliers. Au XIIe siècle, on chassait les loups dont le souvenir aurait donné son nom à la forêt de Lauze. Nous savons également qu’Auberives, avant d’être une paroisse, fut autrefois une succursale de Cheyssieu.
A la fin du XIe siècle, le seigneur d’Auberives était un chevalier vassal de Roussillon, nommé Angérius.
Au début du XVe siècle, le seigneur d’Auberives est Louis de Chalon, Prince d’Orange, allié du Duc de Bourgogne.
En 1430 son château est assiégé et démantelé par Raoul de Gaucourt, gouverneur du Dauphiné. Depuis cette date, le château n’est plus que ruines. Un pan de mur existe encore et sert en partie d’enceinte au cimetière actuel.
Depuis cette époque de premier plan marquée par Louis de Chalon, l’histoire d’Auberives se confond avec celle du royaume de France. En face de l’église, on trouve les vestiges d’une maison forte qui possédait un pigeonnier, un cachot et un four artisanal. Elle aurait été aussi relais de galériens et elle garde encore de cette époque des inscriptions sur les murs : aigle, cœurs, flèche en arête de poisson.
Au nord de la Varèze, le quartier de Parassat rappelle l’époque de la diligence. Dans la descente le postillon lançait les chevaux au galop et criait « Para lou sas », ce qui signifiait « Parez les sacs », à cause des brigands auberivois, très redoutés des voyageurs. Il y avait sur le territoire trois relais de poste.
Le pont de la varèze a été construit en pierre, large et solide, sur trois arches, avec un gué dallé que l’on peut voir au-dessous. La construction de ce pont a modifié le tracé de la route qui passait autrefois derrière l’église. Une vieille rue à rigole centrale était à l’emplacement de cette ancienne route. Une plaque portait encore il y a peu de temps le nom de rue impériale. C’est là qu’il y avait un relais de poste. La maison bien conservée, porte encore un beau cadran solaire, dont on devine les heures de gloire.
Au sommet de la côte, sur la route du Péage, était installé un autre relais avec un atelier célèbre de charronnerie où étaient réparées les diligences. Mandrin est passé sur cette route en rayonnant dans la région. Il avait un repaire à Reventin.
Les maisons du quartier sont construites à la base du château. Les personnes âgées se souviennent avoir joué dans son enceinte. Il y avait un puits qu’on nommait le puits des suppliciés ou des condamnés. C’était un lieu maudit.
Dans le quartier des Grenouillères, sur la Varèze, le moulin a perdu ses meules, mais sa grande maison garde aujourd’hui son souvenir, avec sa roue à aubes et sa grande cheminée.
Il y avait là un lavoir où l’eau sortait tiède et où elle « fumait » en hiver.
Un couvent réputé était établi dans le quartier de l’église, avec une église fréquentée par les enfants de la haute société Viennoise, jusquà la séparation de l’église et de l’état.
Auberives porta plusieurs noms : Auberives de Vienne, Auberives de Roussillon et enfin Auberives sur Varèze, du nom de sa rivière dont la source est l’étang du Grand Albert.
La Grande Borne, caillou roulé par les glaciers, est la croisée des communes de Roussillon à Assieu et d’Auberives sur Varèze à Ville sous Anjou, et fut, paraît-il, utilisée par les druides…
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